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Hoogveld_Dossier_CPAS_2021.pdf 2022-04-10 18-56-05.png

1082 nuances de ver(t)s : un projet d’agriculture urbaine citoyen, participatif et tourné vers le quartier et ses habitants

  • Une zone de 50 potagers individuels ;

  • Un verger collectif qui serait entretenu par des habitants du quartier qui ont manifesté leur envie de disposer d'un verger pour y planter des essences indigènes (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, ...) basses tiges et des petits fruits (groseilliers, framboisiers, ...), le tout en lien avec la dynamique du Verger d'Agathe (voir Partenaires) ;

  • Une zone à caractère « détente » aménagée de quelques zones de passage et de repos plutôt qu'une aire de jeux (et ce, afin de rencontrer les inquiétudes exprimées par plusieurs riverains lors de notre dernière assemblée qui craignent que ce site ne perde son caractère paisible) ;

  • Des aménagements paysagers :

    • Implantation de haies sur l'ensemble du terrain et des différentes zones et/ou parcelles à l'intérieur du terrain. Elles constituent

      également l'avantage non négligeable de récupération de broyats, l'idée étant aussi de travailler avec le moins d'intrants possible (engrais et autres).

    • Des prairies fleuries pour soutenir l’activité d'apiculture. Elles feraient l'objet d'un fauchage tardif par an et par bandes pour permettre aux insectes de se déplacer.

  • Un poulailler mobile qui présente différents avantages dont celui de mettre en permanence des zones d'herbe à disposition des poules et de lutter au maximum contre les limaces ; une tournante, basée sur l'organisation mise en place par le Kip Kot (autre dynamique du BLED) située au potager collectif rue du Wilder, serait organisée entre plusieurs personnes du quartier pour les soins quotidiens ;

  • Des potagers « pédagogiques par la mise à disposition de parcelles aux écoles qui ont manifesté leur intérêt, l’école « Les Tamaris », l’école primaire n° 16, l’école communale du Zavelput ;

  • Zone de formation attachée à la section horticole de l’Institut Herlin (établissement d’enseignement spécialisé fondamental et secondaire pour enfants aveugles et mal-voyants, sourds et malentendants, déficients mentaux modérés, dysphasiques, présentant des troubles d’apprentissages) à Berchem-Sainte-Agathe.

  • Une zone professionnelle ayant pour objectifs de produire et vendre des fruits et des légumes de qualité (production maraichère). Il s’agirait de proposer des alternatives commerciales en alimentation durable telles que de la vente directe, des paniers ou encore l'auto- cueillette. L’objectif est de favoriser des consomm'acteurs ; retisser des liens entre tous les acteurs de la commune (et des communes limitrophes) et impliquer les habitants dans le processus de consommation en créant ce lieu de rencontres, d'échanges, de détente, de bien-être... un lieu de vie(s). L’idée serait de créer une économie circulaire qui rapproche au maximum le producteur des divers acteurs locaux, tout en limitant l'impact environnemental (revalorisation des déchets verts, récupération de fumier, d'eau de pluie, ...). Une étude de la zone de chalandise primaire, qui concerne la clientèle-cible potentielle identifiée sur la commune de Berchem-Sainte-Agathe (+/- 12.000 personnes représentant 57% de la population totale de BSA), nous permet d'estimer la clientèle potentielle à hauteur de +/- 80 familles soit +/- 200 personnes. A terme, cette activité professionnelle pourra proposer une offre qui répondra à la demande d'une clientèle qui pourra s'étendre jusqu'à +/- 120 familles soit +/- 300 personnes.

Un projet ancré dans le territoire et l’histoire

Le présent projet se situe à la limite de deux communes, Berchem-Saite-Agathe et Molenbeek-Saint-Jean. Historiquement cette partie de Bruxelles n’a rejoint le tissu urbain qu’au début du XX° siècle, suite à l’arrivée du tramway. Exclusivement agricole, le quartier s’est d’abord développé comme lieu de résidence « campagnarde » pour la bourgeoisie bruxelloise. Mais le quartier a eu la chance de pouvoir conserver ses espaces verts et sa ruralité pendant un certain temps. Petites vallées et collines, prairies à chevaux et à bovins, champs de colza, de betteraves, de houblon, de trèfle ou de pommes de terre... Toutes ces richesses perdurent jusqu’à la seconde guerre mondiale, lorsque industrialisation et urbanisation mirent fin à la « campagne berchemoise ». Le petit village change beaucoup mais, sur le site du Hoogveld, encore exploité jusqu’il y a peu par un agriculteur comme pâture aux vaches, le charme de la campagne a pu résister en partie à l’invasion citadine. Les zones vertes présentes dans la commune de Berchem-Sainte-Agathe et dans cette partie de Molenbeek-Saint-Jean contribuent grandement à son identité.

Autour de ce site agricole se sont installés des maisons unifamiliales, des immeubles à appartements (certains d’une vingtaine d’étages), des écoles, une institution pour enfants placés par le Juge, un home pour personnes âgées, une plaine de jeux, des commerces de proximité ou encore des restaurants de quartier. Les bâtiments industriels se sont peu à peu reconvertis en logements. La diversité des habitats en fait un quartier très mixte tant au niveau de la composition des ménages qu'au niveau de leur provenance sociale et culturelle. C’est l’annonce de la fin de l’activité du fermier exploitant le site du Hoogveld de 5,5 hectares et de la fin prochaine du bail à ferme a initié la réflexion citoyenne et la mise en route de ce projet.

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