L'avenir du Hoogveld
Concrètement, où en sommes-nous aujourd’hui ?
Depuis 2017-18, grâce au soutien des Quartiers Durables Citoyens, de la Ministre bruxelloise en charge de l'Environnement et de l'Agriculture de l'époque, Madame Céline Fremault et de la convention d'occupation signée entre le Collectif citoyen du Hoogveld « 1082 nuances de ver(t)s » et le propriétaire du terrain privé mitoyen au terrain du Hoogveld, plusieurs dynamiques ont déjà pu être amorcées à petite échelle.
A terme, ces dynamiques ont permis, d'une part, de favoriser la cohésion sociale, la communication entre riverains, l'échange d'idées et de savoirs et, d'autre part, de valoriser un espace commun devenu productif à plusieurs niveaux. Sans compter qu'elles constituent l'amorce de toutes les dynamiques qui pourraient, à termes, voir le jour sur le site même du Hoogveld ; une sorte de « carte de visite citoyenne, associative et professionnelle ».
Jardin pédagogique en éducation « non formelle » en partenariat avec la Cité joyeuse.
Depuis cette première rencontre d'octobre 2016, plusieurs rencontres ont eu lieu avec la directrice et des éducateurs de la Cité joyeuse et ont débouché sur la mise en route d'un potager sur la zone privée mitoyenne au terrain du Hoogveld. Ce potager fut organisé sous forme d'ateliers ayant eu lieu tous les mercredis après-midi. Enfants, éducateurs et bénévoles travaillaient ensemble à la concrétisation dudit potager.
Compost « 1082 vers »
2 sites de compostage étaient visés : 1 compost de quartier pour les habitants et 1 compost bio pour les maraîchers. Une première visite sur le site permet d'informer les intéressés sur la préparation des déchets et sur les ingrédients autorisés dans un compostage urbain. Les responsables du compost « 1082 vers » se chargent également de la promotion du compost de jardin (en fût) et du compost d'appartement (vermicompostage), de l'accueil de classes des écoles avoisinantes et de la gestion d'un stand dans le cadre du marché de l'Allée verte qui a lieu tous les mercredis après-midi.
Apiculture en milieu urbain (protection et vulgarisation des abeilles domestiques et sauvages).
L'idée ici est de pouvoir disposer d'un emplacement mieux adapté et correspondant mieux aux exigences légales d’implantation d’un rucher que celui actuellement situé au Bois du Willder (distance par rapport aux habitations, mise en place d’une clôture). Un abri suffisamment vaste pour protéger les ruches et le matériel tout en les laissant à l’air libre a été installé. Contribution à la productivité des potagers et autres vergers environnants, au maintien de la diversité floristique et de la biodiversité, production de miel plus pur, plus authentique et de qualité supérieure, sensibilisation de la population à la nécessité d'une production et d'une consommation locale, de saison, durable, meilleure visibilité de l'activité d'apiculture, intérêt du public, émulation de la protection des abeilles domestiques et sauvages, etc... sont autant d'impacts à moyen et à long terme sur le quartier et, de manière plus large, sur l'environnement.
Espace de production maraîchère à caractère professionnel.
Un espace d'environ 400 m2 serait dédié à un potager à finalité maraîchère diversifiée et expérimentale de techniques de culture sur sol vivant. Cette « carte de visite » à caractère professionnel a pour but de tester des techniques culturales plus respectueuses des sols et de démontrer les multiples avantages qui en découlent (lutte contre les adventices, humification, maintien de l'humidité et donc diminution voire absence d'arrosage, etc, ...). L'idée ici est aussi de partager cette expertise afin de sensibiliser et d'informer les citoyens sur les nombreux avantages que ces pratiques constituent.
Nous tenons à souligner que ces projets s’envisagent sur une parcelle privée qui pourrait potentiellement les accueillir sur le long terme. Or, un projet de construction de logements a démarré depuis quelques mois. Aujourd’hui, nous souhaitons donc pouvoir mener ces projets à « grande échelle » sur l’ensemble du site restant. A long terme, notre espoir est que le site puisse accueillir notre projet tel que nous l’avons expliqué en début de document. Néanmoins, nous souhaitons imaginer des étapes préalables que nous décrivons dans les pages suivantes.
Concrètement, nous souhaitons pouvoir occuper le terrain appartenant au CPAS de la Ville de Bruxelles, afin d’y développer nos activités locales, professionnelles et citoyennes. Nous proposons un scenario en plusieurs étapes, visant à permettre le bon déroulement du projet.
A terme, le souhait du groupe serait de pouvoir occuper le terrain de façon pérenne en partenariat avec Bruxelles-Environnement avec lesquels des discussions ont déjà pu être entamée, tant de notre côté que du côté du CPAS. Proposant un bail emphytéotique à la commune de Berchem-Sainte-Agathe qui confierait la gestion de cette zone à Bruxelles Environnement. C’est donc avec Bruxelles Environnement que nous négocierions notre occupation du lieu.